Andreï KOURKOV - "Le pingouin", 1996L’histoire assez irréaliste du roman est pourtant remplie de petits détails de la vie quotidienne ukrainienne. Il s’agit d’un quotidien gris, car comme dit Pidpaly – le « pingouinologue », la courte période d’abondance du siècle est déjà passée…
Vitia, le personnage principal, propriétaire du pingouin, est complètement dépassé par les événements. Il préfère ne pas savoir, alors qu’à plusieurs reprises on lui en veut de ne pas vouloir poser les bonnes questions. La seule fois où il semble prendre une initiative dans sa vie, il choisit de s’enfuir, de rester en vie. Cela surprend, car Vitia est un personnage plutôt dépressif, seul (même quand il n’est plus seul), indifférent quand cela l’arrange et ami très dévoué pour des gens qu’il connaît à peine. Son métier qui consiste dans l’écriture de nécrologies de personnes encore en vie colle bien à sa façon de vivre.
Vitia est en effet un vrai pion dans un monde corrompu (des parlementaires jusqu’aux médecins ambulanciers), gouverné par la loi du plus fort, image fidèle du monde post-communiste.
Vitia, le personnage principal, propriétaire du pingouin, est complètement dépassé par les événements. Il préfère ne pas savoir, alors qu’à plusieurs reprises on lui en veut de ne pas vouloir poser les bonnes questions. La seule fois où il semble prendre une initiative dans sa vie, il choisit de s’enfuir, de rester en vie. Cela surprend, car Vitia est un personnage plutôt dépressif, seul (même quand il n’est plus seul), indifférent quand cela l’arrange et ami très dévoué pour des gens qu’il connaît à peine. Son métier qui consiste dans l’écriture de nécrologies de personnes encore en vie colle bien à sa façon de vivre.
Vitia est en effet un vrai pion dans un monde corrompu (des parlementaires jusqu’aux médecins ambulanciers), gouverné par la loi du plus fort, image fidèle du monde post-communiste.