« Un Prophète » par Jacques AUDIARD, 2009, France, 2h35Grand Prix du festival de Cannes 2009
9 Récompenses à la cérémonie des César 2010 dont César du meilleur film français 2010, César du meilleur réalisateur, César du meilleur espoir masculin et César du meilleur acteur pour Tahar Rahim
Prix Louis-Delluc 2009
Etc...Etc...
Ce film mérite bien tous ces prix !
J'essaie de trouver un mot pour l'ambiance de ce film : glauque, dure, dérangeante...Mais aucun de ces mots n'est vraiment approprié. Comment définir une histoire qui se passe dans le milieu carcéral, puisque les prisonniers ne sont ni des brutes ni des naïfs. Mais ils sont pourtant beaucoup plus à l'extrême que nous autres.
Ce film est finalement l'histoire d'un autre type d'ascension sociale, qui n'est ni simple, ni morale. Malik « réussit » dans son milieu et je me suis sentie contente pour lui alors que sa « réussite » n'a rien de prometteur. L'attachement qui se crée avec ce personnage est énorme, car on reste bloqué sur notre impression de début : on voit Malik comme un jeune homme triste, perdu et naïf, alors qu'il est dorénavant un vrai « caïd ».
Cet attachement fonctionne si bien aussi grâce à la superbe interprétation de Tahar Rahim (il fallait absolument que je cite son nom !).
9 Récompenses à la cérémonie des César 2010 dont César du meilleur film français 2010, César du meilleur réalisateur, César du meilleur espoir masculin et César du meilleur acteur pour Tahar Rahim
Prix Louis-Delluc 2009
Etc...Etc...
Ce film mérite bien tous ces prix !
J'essaie de trouver un mot pour l'ambiance de ce film : glauque, dure, dérangeante...Mais aucun de ces mots n'est vraiment approprié. Comment définir une histoire qui se passe dans le milieu carcéral, puisque les prisonniers ne sont ni des brutes ni des naïfs. Mais ils sont pourtant beaucoup plus à l'extrême que nous autres.
Ce film est finalement l'histoire d'un autre type d'ascension sociale, qui n'est ni simple, ni morale. Malik « réussit » dans son milieu et je me suis sentie contente pour lui alors que sa « réussite » n'a rien de prometteur. L'attachement qui se crée avec ce personnage est énorme, car on reste bloqué sur notre impression de début : on voit Malik comme un jeune homme triste, perdu et naïf, alors qu'il est dorénavant un vrai « caïd ».
Cet attachement fonctionne si bien aussi grâce à la superbe interprétation de Tahar Rahim (il fallait absolument que je cite son nom !).