Ça fait je crois plus de deux semaines que j'ai vu ce film au cinéma et pourtant je n'arrête pas d'y penser presque de façon quotidienne.
C'est la fin de l'époque stalinienne et c'est la course à la conquête de l'espace. Mais le réalisateur fait un choix assez fin : il ne suit pas Youri Gagarine (même si on l'aperçoit à plusieurs reprises), mais un des médecins qui prépare et encadre les futurs cosmonautes. On est en face d'un homme exalté, passionné et contradictoire, qui bascule entre la grandeur de l'idée et les questions sur sa responsabilité et les conséquences d'une démarche tellement idéaliste.
C'est un film qui m'a fait penser à du Tarkovski par le bavardage incessant des personnages, entrecoupé par des longs plans d'une beauté presque surnaturelle (les steppes de Kazakhstan). En regardant ce film, je me sentais envahie par une sorte de tristesse et de mélancolie inexplicables et je n'arrêtais pas de penser à une chose : à la beauté de «l'âme russe».
C'est la fin de l'époque stalinienne et c'est la course à la conquête de l'espace. Mais le réalisateur fait un choix assez fin : il ne suit pas Youri Gagarine (même si on l'aperçoit à plusieurs reprises), mais un des médecins qui prépare et encadre les futurs cosmonautes. On est en face d'un homme exalté, passionné et contradictoire, qui bascule entre la grandeur de l'idée et les questions sur sa responsabilité et les conséquences d'une démarche tellement idéaliste.
C'est un film qui m'a fait penser à du Tarkovski par le bavardage incessant des personnages, entrecoupé par des longs plans d'une beauté presque surnaturelle (les steppes de Kazakhstan). En regardant ce film, je me sentais envahie par une sorte de tristesse et de mélancolie inexplicables et je n'arrêtais pas de penser à une chose : à la beauté de «l'âme russe».
