F. Flahault dénonce la pensée individualiste, propre à notre monde occidental contemporain, source d'injustice sociale et d'isolement. Il affirme donc la nécessité de réhabiliter la notion de «bien commun».
Notre société s'est développée en occultant la notion de «bien commun» et en mettant l'accent surtout sur les droits individuels de l'homme. Mais ce chemin, n'est pas, selon l'auteur, irréversible et peut être modifié à condition de rééquilibrer le rapport des forces. Dans ce schéma, l’État en tant que potentiel garant du «bien commun» pourrait avoir un rôle important à jouer.
L'auteur analyse dans un premier temps la signification de l'absence de la notion de «bien commun» dans les déclarations des droits de l'homme, en s'attardant tout particulièrement sur la Déclaration de 1948. Il n'y a donc à ce niveau, aucune réflexion sur les relations humaines et sociales. Pourtant, l'état naturel de l'homme est un état social, basé principalement sur la notion de coexistence. Toute personne existe et se développe par l'intermédiaire des autres. Mais l’harmonie des relations humaines n'est pas toujours un fait naturel et c'est donc à ce moment là que l'intervention du politique peut être justifiée.
F. Flahault met donc en cause la doctrine libérale et peut-être encore plus l'homogénéisation du monde occidental. La place occupée aujourd'hui par la sphère économique et financière est démesurée surtout par rapport à celle des États et de leurs institutions. Nos sociétés, arrivées à un point de richesse très élevée, devraient donc commencer à s'interroger sur des questions d'un autre ordre que celui économique.
Notre société s'est développée en occultant la notion de «bien commun» et en mettant l'accent surtout sur les droits individuels de l'homme. Mais ce chemin, n'est pas, selon l'auteur, irréversible et peut être modifié à condition de rééquilibrer le rapport des forces. Dans ce schéma, l’État en tant que potentiel garant du «bien commun» pourrait avoir un rôle important à jouer.
L'auteur analyse dans un premier temps la signification de l'absence de la notion de «bien commun» dans les déclarations des droits de l'homme, en s'attardant tout particulièrement sur la Déclaration de 1948. Il n'y a donc à ce niveau, aucune réflexion sur les relations humaines et sociales. Pourtant, l'état naturel de l'homme est un état social, basé principalement sur la notion de coexistence. Toute personne existe et se développe par l'intermédiaire des autres. Mais l’harmonie des relations humaines n'est pas toujours un fait naturel et c'est donc à ce moment là que l'intervention du politique peut être justifiée.
F. Flahault met donc en cause la doctrine libérale et peut-être encore plus l'homogénéisation du monde occidental. La place occupée aujourd'hui par la sphère économique et financière est démesurée surtout par rapport à celle des États et de leurs institutions. Nos sociétés, arrivées à un point de richesse très élevée, devraient donc commencer à s'interroger sur des questions d'un autre ordre que celui économique.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire