Steve TOLTZ - « Une partie du tout », 2008, Editions Belfond 2009, 790pGrande déception en apprenant que Toltz n'a pas publié d'autres romans, car en finissant celui-ci j'en voulais encore.
Steve Toltz est un fin narrateur, perspicace, plein d'humour noir, utilisant à volonté les comparaisons justes, décrivant avec beaucoup de passion des relations familiales ambigües et tendues. Ses personnages sont extravagants, excessifs, intelligents et misanthropes. Leurs relations avec le monde extérieur ont souvent un côté schizophrène, ambivalent et confus. Parfois, certaines scènes nous font presque penser aux tragédies grecques ou aux intrigues dostoïevskiennes. Les femmes ont également une place spéciale, elles semblent tout le temps osciller entre la folie et l'équilibre.
L'écriture ne varie pas beaucoup même si à quelques reprises, on change de narrateur. Mais cela fonctionne bien, le roman étant toujours très bon et très prenant.
J'ai eu pourtant une petite déception concernant le scénario des deux cents dernières pages. Il me semble que l'auteur fait une faute de goût, en choisissant un raccourci trop facile, ou en donnant trop d'importance à l’écriture au détriment de l'histoire. Mais cette « faute » est pardonnable car le scénario n'est presque qu'un prétexte pour pouvoir rassembler plusieurs histoires ainsi que des excellentes divagations sur l'humain et sur sa solitude.
Steve Toltz est un fin narrateur, perspicace, plein d'humour noir, utilisant à volonté les comparaisons justes, décrivant avec beaucoup de passion des relations familiales ambigües et tendues. Ses personnages sont extravagants, excessifs, intelligents et misanthropes. Leurs relations avec le monde extérieur ont souvent un côté schizophrène, ambivalent et confus. Parfois, certaines scènes nous font presque penser aux tragédies grecques ou aux intrigues dostoïevskiennes. Les femmes ont également une place spéciale, elles semblent tout le temps osciller entre la folie et l'équilibre.
L'écriture ne varie pas beaucoup même si à quelques reprises, on change de narrateur. Mais cela fonctionne bien, le roman étant toujours très bon et très prenant.
J'ai eu pourtant une petite déception concernant le scénario des deux cents dernières pages. Il me semble que l'auteur fait une faute de goût, en choisissant un raccourci trop facile, ou en donnant trop d'importance à l’écriture au détriment de l'histoire. Mais cette « faute » est pardonnable car le scénario n'est presque qu'un prétexte pour pouvoir rassembler plusieurs histoires ainsi que des excellentes divagations sur l'humain et sur sa solitude.
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