lundi 7 juin 2010

Le Livre noir

Orhan PAMUK, "Le Livre noir", 1990

L’histoire du livre se déroule avec une grande lenteur, car l’auteur fait des multiples sauts dans l’histoire et l’imaginaire turcs. Même si les rêveries et les histoires du personnage sont prenantes, je sentais que beaucoup de détails m’échappaient à cause de mon ignorance…
La quête de Galip de sa femme Ruya, partie en laissant une brève note, se passe dans un Istambul sombre. A cause de la «noirceur» du livre, j’avais l’impression que tout se passait pendant la nuit, même si maintenant je n’en suis plus si sûre !
Par cette recherche, basée en grande partie sur des souvenirs, Galip apprend à se connaître. Cette quête obsessive qui ne concerne pas que sa femme (qui est aussi sa cousine), mais aussi son beau-frère, Djelal, se termine au bout d’une semaine. La souffrance de Galip n’est pas suffisamment exprimée par l’auteur dans la dernière partie du livre, car le lien entre Galip, Ruya et Djelal est tellement fort que cela ne semble plus nécessaire.