jeudi 9 juin 2011

Animal Kingdom

« Animal Kingdom » par David MICHÔD, Australie, 2010, 1h52

En regardant « Animal Kingdom », j'étais raide, tendue. En sortant du cinéma, j'avais l'impression d'avoir un poids au ventre, sur la tête, sur les épaules. Mais je me sentais en même temps chanceuse et presque heureuse d'avoir passé un si bon moment, d'avoir vu un si bon film. Je ne sais pas pourquoi on a eu l'idée d'aller voir ce film, probablement grâce à son prix au festival de Sundance ou parce que Guy Pearce joue dedans, mais je suis allée sans rien lire sur le sujet.
J'ai adoré ce film dès la première scène jusqu'à la dernière, sans aucune déception, sans aucun questionnement. Le réalisateur fait entrer le personnage principal en scène dès le début, et cette première image qu'on a de lui nous suit tout le long du film : personnage hermétique, qui semble parfois même simplet, Joshua ne surprend pas vraiment par son comportement et ses choix, mais nous rend complètement empathiques. En dehors de ce personnage interprété de façon parfaite par James Frecheville, le film est très complexe au niveau des personnages. Ils sont tous très ambigus et ambivalents dans leurs réactions et dans leurs relations. Le scénario est vraiment bon et il a une importante portée métaphorique qui nous fait cogiter encore des jours après avoir vu le film.
Enfin, ce que je veux dire en fait est que « Animal Kingdom » sera mis sur ma longue liste de films cultes car il va me suivre pendant encore très longtemps.

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