José SARAMAGO - «Caïn», 2009, Editions du Seuil 2011, 170pSaramago, auteur antireligieux (en ce qui concerne la religion chrétienne en tout cas) met en scène le premier assassin de l'histoire chrétienne, Caïn. Les errances de Caïn sont inter-temporelles, Caïn devenant ainsi témoin de plusieurs histoires bibliques importantes : celle d'Abraham prêt à sacrifier son fils, celle de la destruction de Sodome , celles de Moise et de Job. Il jouera ensuite un sacré tour à Dieu en prenant part à l'histoire de Noé. Car le sujet de ce livre n'est pas vraiment Caïn, mais le défi qu'il jette à un Dieu injuste et cruel, fou et assassin.
Cette relecture de l’ancien testament est faite avec beaucoup d'ironie et d'humour. Le ton est souvent léger et simple, voire simpliste et caricatural, ce qui contraste avec le sérieux du sujet, la religion. Je suis du coup un peu partagée sur ce livre, ce côté caricatural étant décevant parfois, mais en même temps osé et intéressant car on sent qu'il s'agit d'une fausse superficialité.
Au niveau de l'écriture, j'ai eu un peu de mal tout le long du livre car les phrases de Saramago sont très longues et la ponctuation est pratiquement inexistante.
Cette relecture de l’ancien testament est faite avec beaucoup d'ironie et d'humour. Le ton est souvent léger et simple, voire simpliste et caricatural, ce qui contraste avec le sérieux du sujet, la religion. Je suis du coup un peu partagée sur ce livre, ce côté caricatural étant décevant parfois, mais en même temps osé et intéressant car on sent qu'il s'agit d'une fausse superficialité.
Au niveau de l'écriture, j'ai eu un peu de mal tout le long du livre car les phrases de Saramago sont très longues et la ponctuation est pratiquement inexistante.
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