Dmitry GLUKHOVSKY – «Metro 2033», 2005Et ça a été une grosse déception. Le contexte est très bien : suite à une guerre, l'air est devenu toxique et les seuls survivants se réfugient dans le métro moscovite. Chaque station de métro est une micro-société qui s'inspire des modèles anciens (bolchévisme, nazisme etc). C'est un monde de la pénurie totale, dans lequel seuls les stalkers sortent à la surface pour apporter des choses précieuses. A cela s'ajoute les êtres mal-formés et les évènements surnaturels liés à la peur et l'obscurité. Je n'entre pas plus dans les détail, mais ce cadre-là me plait bien.
Par contre quelle catastrophe au niveau de l'histoire et de l'écriture. Les premières pages, je me suis dit que c'était peut-être lié à la traduction, mais je me suis vite détrompée : une écriture forcée, qui ne coule pas, pas naturelle du tout. L'auteur n'est décidément pas un écrivain.
Ensuite, au niveau de l'histoire, il aurait pu faire un bon livre d'aventure, mais les enchainements, les dialogues, les coïncidences, les répétitions grossières sont bien trop mauvais pour me permettre d'apprécier complètement ce livre. Dommage.
